La fraude identitaire est un problème lié à la numérisation depuis qu’Internet a fait son apparition. L’anonymat sur le Web est un terreau fertile pour la cybercriminalité, une pratique dont le développement va de pair avec l’expansion de l’accès à Internet et qui a explosé depuis le début de la pandémie de Covid-19. 

Dans cet article, nous verrons ce qu’est l’usurpation d’identité digitale et comment les entreprises peuvent l’éviter dès la souscription ou l’enregistrement d’un utilisateur. 

Fraude identitaire : un problème croissant

Durant les quatre premiers mois de 2020, le monde entier était confiné chez lui pour contenir la pandémie de Covid-19. Les institutions publiques et les entités privées ont déployé à toute vitesse des systèmes pour effectuer les démarches nécessaires de façon numérique et permettre le télétravail.

En parallèle, et comme détecté par Interpol lui-même, les cybercriminels ont augmenté leurs activités malveillantes. Se faisant passer pour des autorités sanitaires et gouvernementales, ils ont commencé à envoyer des communications pour collecter des données personnelles (une technique appelée hameçonnage) et installer des logiciels malveillants. Ces attaques n’ont d’autre but que d’usurper l’identité des utilisateurs pour commettre des délits.

On parle de fraude identitaire lorsqu’une personne se fait passer pour une autre en accédant à un service ou à une plateforme numérique dans le but de commettre des activités criminelles : escroqueries, harcèlement, obtention de données ou d’informations sensibles, accès à des comptes courants, utilisation de cartes bancaires, entre autres.

Il existe plusieurs façons de voler l’identité digitale de quelqu’un. Les deux principales sont la création de faux profils (par exemple, sur les réseaux sociaux) et l’accès aux comptes utilisateurs via l’hameçonnage et des logiciels malveillants. Un autre problème qui gagne en importance est celui du spoofing, ou l’utilisation de mécanismes pour tromper les systèmes de vérification en utilisant le visage d’une personne.

Dans le milieu des affaires, la fraude identitaire est étroitement associée à des délits tels que le blanchiment d’argent. La réglementation européenne (AML) aborde directement ce problème et oblige les entreprises à appliquer le système KYC (Know Your Client) et à vérifier l’identité digitale de tous ses clients pour empêcher le blanchiment d’argent provenant du trafic de drogue, de la corruption et d’autres formes de crime organisé. 

Vous pourriez également être intéressé par : Prévention de la fraude et gestion des risques : l’innovation technologique comme meilleur allié

Comment combattre la fraude identitaire avec la signature électronique ?

Pour les secteurs qui ont une activité numérique croissante, tels que la banque et le commerce électronique, la vérification de l’identité est un défi qui commence au moment de la souscription d’un service ou l’enregistrement d’un utilisateur.

La signature électronique est la solution la plus fiable, simple et efficace pour identifier qu’un utilisateur est bien celui qu’il prétend être dans tout processus.

En premier lieu, obtenir une signature électronique avec un haut niveau de sécurité implique la vérification de l’identité de l’utilisateur au moyen de documents d’identification. À cela, s’ajoutent l’enregistrement de tests biométriques, tels que l’empreinte digitale, les traits du visage ou la voix, ou encore l’enregistrement vidéo.

Deuxièmement, l’utilisation de la signature électronique implique une double vérification, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas être utilisée seule. Elle doit être accompagnée d’un code personnel, d’un code PIN envoyé sur le téléphone portable ou par e-mail, ou de l’utilisation d’une authentification biométrique. Des solutions technologiques comme notre signature électronique permettent de profiter de toutes ces alternatives au sein d’une expérience sécurisée et omnicanale.

C’est-à-dire qu’il ne suffit pas de vérifier l’identité une seule fois, lors de l’enregistrement de la signature électronique, mais le processus devra être répété au moment de la souscription d’un service ou de l’achat d’un produit. Cela empêche les fraudes telles que l’appropriation ou le transfert de signatures électroniques. 

Quels sont les processus de vérification de l’identité digitale ?

L’Union européenne possède l’une des réglementations les plus avancées au monde en matière de vérification de l’identité, enregistrée dans le règlement EIDAS.

La création d’un registre de fournisseurs de confiance est l’une des pierres angulaires du système, car elle permet aux développeurs privés, par exemple Electronic IDentification, de proposer des solutions technologiques adaptées aux entreprises et aux institutions tout en maintenant des standards élevés de qualité, de sécurité et d’interopérabilité. 

Degrés de sécurité dans la signature électronique (simple, avancé et qualifié)

Un autre des éléments fondamentaux de la réglementation européenne est la création de trois niveaux ou degrés de sécurité de la signature électronique en fonction des besoins d’identification de l’utilisateur :

  1. Signature électronique simple : Il s’agit du niveau le plus bas et ne garantit pas l’identité de l’utilisateur. Elle nécessite généralement de remplir une case ou de saisir un code PIN.
  2. Signature électronique avancée : Elle vous permet de signer de manière unique un enregistrement électronique et d’éviter ses modifications ultérieures en incluant un horodatage. Des alternatives telles que l’utilisation de clés reçues par SMS sont autorisées dans ce type de signature.
  3. Signature électronique qualifiée (SEQ) : Elle propose le plus haut niveau de sécurité et a la même valeur juridique que la signature manuscrite. Elle nécessite un logiciel spécifique d’un fournisseur de confiance et une identification en face à face du signataire.

Vous pourriez également être intéressé par : Reconnaissance faciale : son fonctionnement et sa sécurité

eIDAS et ETSI : réglementations européennes contre la fraude identitaire

Le règlement européen eIDAS (acronyme d’Electronic IDentification, Authentication and trust Services) fournit à l’UE un critère unique pour garantir la sécurité des moyens d’identification digitale. Comme il s’agit d’un règlement, il est obligatoire dans tous les États membres. C’est l’un des principaux outils pour prévenir et détecter les délits de fraude identitaire.

La mise en œuvre de technologies de vérification telles que la signature électronique qualifiée fait partie des mesures de lutte contre la cybercriminalité au niveau européen. Cet objectif est articulé à travers la cinquième directive contre le blanchiment d’argent (5AMLD) qui établit l’obligation pour les institutions financières de disposer de solutions technologiques afin de détecter et de prévenir le blanchiment de capital.

La standardisation des systèmes de signature électronique dépend de l’Institut européen des normes de télécommunications ou ETSI. Cet organisme indépendant, bien que reconnu par la Commission européenne, a dépassé ses frontières d’origine : il compte plus de 60 pays membres et ses normes sont reconnues et utilisées dans le monde entier.

L’ETSI est l’une des trois « Organisations européennes de normalisation » (ESO – European Standards Organization) qui soutiennent la réglementation européenne par la création de normes harmonisées. La normalisation ETSI complète le règlement eIDAS pour la construction d’une solution numérique afin que les entreprises et les gouvernements puissent opérer avec leurs clients et utilisateurs entièrement à distance.

Signature électronique qualifiée, la solution d’Electronic IDentification

Notre solution technologique de signature électronique est conforme à toutes les exigences établies par l’UE et est unique sur le marché pour son adaptation à tous les niveaux de risque et d’exigences légales.

La solution de signature électronique d’Electronic IDentification propose en un clic une signature électronique simple, avancée et qualifiée. Il s’agit d’une technologie omnicanale qui peut être utilisée sur tous les supports et dans toutes les configurations, comme la signature manuscrite numérique, la biométrie faciale, les codes envoyés par message téléphonique ou l’utilisation d’un numéro PIN.

En tant que fournisseurs de confiance, nous proposons une technologie qui permet aux entreprises de se conformer aux exigences KYC pour lutter contre le blanchiment de capital et la fraude identitaire.